Avec plus de 790 kilomètres de côtes, les régions Normandie et Hauts-de-France forment la plus grande zone conchylicole de France ! Reconnue pour la qualité de ses eaux, cette zone de production se distingue par ses grandes marées (les plus fortes d’Europe !) qui assurent un brassage naturel et un environnement propice à la conchyliculture.
Avec plus de 410 entreprises productrices, 3 600 emplois directs et 6 500 emplois indirects, la conchyliculture est une filière qui prend de l’ampleur sur notre territoire. Fort de son développement, de nombreux postes sont à pourvoir dans notre secteur !
Désireux de transmettre la passion qui les anime et de susciter de nouvelles vocations, professeurs, étudiants et apprentis ont tous répondu présents pour témoigner de leur parcours dans notre série “Conchy’Quoi”.
Et si le talent de demain, c’était vous ? Pour une formation initiale ou une reconversion professionnelle, la conchyliculture vous tend les bras !
La conchyliculture, l’histoire d’une transmission de génération en génération
Stéphane Typhaigne, Geoffroy Vincent et Vincent Lequenne sont tous trois unis par la même passion : celle de transmettre un savoir-faire unique aux générations qui se tiennent prêtes à prendre la relève.
Commençons les présentations avec Stéphane Typhaigne et son salarié, Bruno Bernard. Depuis 2008, Stéphane tient la direction de La Calvadosienne, une structure dite “adaptée” permettant à des personnes en situation de handicap d’accéder à l’emploi dans les conditions appropriées. Véritable projet d’insertion sociale et professionnelle, cette entreprise illustre bien les valeurs de la filière conchylicole : celles d’un secteur accessible à tous ! Bruno, salarié à La Calvadosienne, en est le parfait exemple : initialement embauché pour un contrat de 3 mois en 2006, voilà plus de 16 ans qu’il s’épanouit pleinement en tant que conchyliculteur.
Attiré depuis toujours par les métiers liés à l’eau, Geoffroy Vincent est professeur au lycée aquacole de Coulogne dans le Pas-de-Calais et ce… depuis 1993 ! Oui, cela fait bientôt 30 ans que Geoffroy enseigne à ses élèves, promotion après promotion, tous les rouages des métiers maritimes et aquacoles. Comment expliquer une telle fidélité ? La passion, bien sûr, mais aussi le cadre “presque idyllique” qu’offre son école. Et pour cause ! Nichée dans une vaste étendue verdoyante de 10 hectares, les élèves évoluent dans cette école en toute liberté, au rythme des ateliers sur les bassins et dans la ferme aquacole. Une formation en pleine conscience de son environnement, qui séduit les amoureux de la nature et du plein air !
Vincent Lequenne, directeur du Lycée Professionnel Maritime et Aquacole Daniel Rigolet à Cherbourg, est animé par la même force de conviction. Après une belle carrière en tant que marin du commerce, Vincent Lequenne nous explique les raisons qui l’ont poussé à remettre le pied à terre pour réorienter son parcours vers la pédagogie. Son témoignage nous livre un bel aperçu de toutes les perspectives qu’offre la filière conchylicole.
Étudiants : et si ce métier était fait pour vous ?
Léa et Mathis sont tous deux étudiants en formation maritime. Ce qui les rassemble ? Vous vous en doutez : la passion de la mer, bien sûr ! Souhaitant se spécialiser dans la recherche, Léa est étudiante en formation BTS aquaculture au lycée de Coulogne. Élève au lycée de Cherbourg, Mathis rêve quant à lui de devenir conchyliculteur et de gérer sa propre exploitation, où il aimerait y cultiver à la fois des huîtres et des moules de Bouchot.
Prenez le temps d’écouter les témoignages de ces deux jeunes talents pleins d’ambition !
Amorcez votre reconversion professionnelle avec la filière conchylicole !
Anaïs est l’exemple parfait d’une reconversion réussie ! Après 14 ans passés au comptoir d’une boulangerie, Anaïs s’est lancée depuis le début de l’année dans une nouvelle aventure : celle de la conchyliculture. Pleine d’envie et d’énergie, elle brise tous les clichés et vante les mérites de son métier. Et qu’importe si son entourage a tenté de la dissuader, elle le revendique : la conchyliculture, c’est aussi – et sans distinction – une affaire de femmes ! D’ores et déjà passionnée, Anaïs a les yeux qui pétillent lorsqu’elle nous parle de sa nouvelle profession : désormais, elle ne connaît plus la routine et elle profite pleinement du grand air. Son objectif ? Finir sa formation de salariée conchylicole et mettre ses compétences à profit pour faire de la vente directe, sur les marchés.
Son mot de la fin ?
“Venez travailler à la mer ! Venez travailler en équipe ! Les filles, si vous voulez changer de vocation, n’hésitez pas. Il y a du boulot pour tous ! Franchement, c’est génial.”