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Bercée par les plus grandes marées d’Europe, l’Huitre de Normandie est dotée d’une saveur unique avec une chair ferme et un goût justement iodé qui fait d’elle une huitre d’exception.

Jusqu’à dix-huit mois, les petites huîtres (naissains) sont élevées en pleine mer, sur la partie du littoral balayée par les très grandes marées. Plus d’un milliard de litres d’eau traversent quotidiennement leurs branchies et leur procurent le plancton qui les nourrit. 

Passés ces dix-huit mois, les huîtres sont remontées sur la partie haute de l’estran, à chaque marée, elles s’ouvrent et se referment dans une gymnastique naturelle favorisant leur oxygénation et leur musculation. Grâce à ce procédé appelé le « trompage », les huîtres de Normandie ont une chair ferme et un goût justement iodé.

Grâce au savoir-faire des ostréiculteurs et à un littoral de caractère, les huitres se distinguent en 5 grands crus :

  • Côte Ouest, de Portbail à Granville au gout corsé et au parfum iodé
  • Côte Est, St Vaast la Hougue au gout de noisette et iodé
  • Baie des Veys, d’Utah beach à Grandcamp-Maisy à la saveur douce et croquante
  • Côte de Nacre, Asnelles-Meuvaines, iodée et bien équilibrée
  • Veules les Roses, bien charnue au gout prononcé

La superficie des parcs ostréicoles normands est aujourd’hui d’environ 1 100 hectares. Avec 25 000 tonnes produites par an, la Normandie est devenue la première région productrice d’huîtres en France.

Les producteurs

Avec 25 000 tonnes produites par an, la Normandie est devenue la première région productrice d’huîtres en France.

MOULE DE BOUCHOT

En 2013, les moules de bouchot deviennent le premier produit français  à obtenir le signe officiel de qualité  « Spécialité Traditionnelle Garantie » (STG), qui assure au consommateur leur qualité spécifique liée à la méthode de production. 

Les moules de bouchots sont reconnaissable par leur chair de couleur crème à jaune-orangé, fondante et savoureuse ; leur coquille est noire et brillante ; 

Les caractéristiques organoleptiques des moules de bouchot sont notamment liées à leur mode unique de production en surélevé, sur les « bouchots », (ensemble de pieux alignés et enfoncés dans le sable. Elles sont exemptes de parasites et de sable grâce à l’absence de contact des moules avec le sol.

La moule de bouchot est le plus ancien produit conchylicole d’élevage. En effet, c’est en 1235 qu’un dénommé Patrick Walton aurait inventé la culture sur bouchot.

En Normandie, il faudra attendre les années 70  pour voir apparaitre les premiers élevages de moules de bouchot.

Manger des moules de bouchots est bon pour la planète. De tous les élevages, la mytiliculture est celle qui présente le moins d’impact sur l’environnement.

L’élevage de moule jusqu’à sa commercialisation présente un bilan carbone très faible et est sans impact sur la consommation d’eau douce.

Les producteurs

Avec ses fortes marées et ses courants puissants, le littoral normand se prête particulièrement à l’élevage des moules. Près d’une moule française sur deux est produite en Normandie.

PALOURDES & COQUES

La palourde est un coquillage à la chair fine et délicate de la famille des Vénéridés (d’où le nom de son élevage : la vénériculture) ; C’est un bivalve fouisseur et filtreur se nourrissant de phytoplancton.

Sa culture

Les palourdes sont semées dans le sable manuellement ou à l’aide d’une machine, et protégées par un filet pour empêcher les crabes et autres prédateurs de venir attaquer le naissain. 

Il faut attendre minimum 3 ans pour récolter les palourdes afin de les vendre.

En Normandie, les élevages se situent sur l’archipel de Chausey.

Conseils culinaires : La palourde est un coquillage recherché qui se déguste aussi bien cru que cuit, souvent farci au four avec un beurre persillé avec de l’ail.